Qui sommes-nous ?

Le poids des informations

Nos épaules sont lourdes, notre corps, lui, paralysé. Les jours passent, les informations se cumulent, et nous, nous les endossons. Ainsi voyons-nous le monde brûler, se noyer ou dépérir, selon l’ordre du jour. Or des voix émergent et présentent devant nous des alternatives possibles. Des mondes défilent, parfois par tendance, et sont soutenus par ces voix idéalistes qui, par une logique trop irréelle, incitent la civilisation entière à transiter vers ces utopies.


Mais nous, nous sommes là, pétrifiés, ayant sur notre dos un poids qui jamais ne devient leste. Coincée entre le drame et l’utopie, entre la fin assurée d’une société et l’avènement prématuré de son successeur, l’action est bloquée par la crainte d’un effondrement ou l’irréalisme d’une alternative. A ne plus savoir si nous devons fuir l’enfer ou quêter le paradis, nous sommes condamnés à errer dans les limbes. 

 

À propos de l'association Atlas Info

Atlas Info est une association à but non lucratif. Portée par une poignée de bénévoles, elle a pour objectif de réinventer la communication autour de la question climatique. Pour cette raison, l’association soutient la publication d’une revue biannuelle, liant la beauté des illustrations aux sérieux des écrits. Des événements sont également organisés à chaque sortie de numéro, permettant ainsi d’atteindre un public nouveau, tout en abordant différemment le sujet traité dans le numéro associé.

Pour nous, un avenir prospère est encore possible, mais personne ne peut le fonder seul. L’information est le ciment de notre pensée. C’est pourquoi nous fondons une revue, indépendante et sans but lucratif, avec l’ambition de diffuser un savoir de qualité.

L’art, lui, est le feu qui anime nos sentiments. Ainsi mêlons-nous l’art à l’information, pour que l’une comme l’autre résonnent en nous, atteignant différentes parties de notre être.

À propos de la revue Swiss Atlas

La revue, faite de quatre parties, prétend changer la communication sur la crise climatique. La première critique les actions intéressées des entreprises et des politiques.

L’intérêt est ici à la mise à nu d’un monde qui n’a que le gain à la bouche. La deuxième partie se concentre sur des thèmes plus abstraits, conceptuels, se permettant ainsi de divaguer sur les défauts d’un système, les avantages d’un autre, ou de sillonner des questions parfois controversées. Parce qu’on ne peut critiquer sans apporter de solutions, la troisième partie se vouera à la présentation d’alternatives et de pratiques possibles.

La revue désire utiliser l’art pour dépasser les barrières sociales. De plus, parce que la culture doit être accessible à tout le monde, nous comptons vendre notre revue au prix minimum, c’est-à-dire assez pour assurer la perpétuation de l’association et de sa revue.

Notre vision

Nous ne prétendons pas apporter la solution à tous les problèmes. Notre volonté est de réunir les pièces pour enfin unir, un tant soit peu, les forces humaines. En tant qu’animal social, on ne peut inventer demain sans dimension commune. La culture se construit par nos pas, alors il faut avancer, et s’il est bien beau de choisir un itinéraire, c’est la marche qui sera la plus utile.

Définir un itinéraire provoquera sans doute des désaccords, des groupes qui trouveront qu’un autre chemin est meilleur ou que la destination n’est pas la plus importante, et ainsi perdons nous des marcheurs. Or, si on avance pas à pas, ayant en tête non pas un itinéraire précis, mais des principes, des valeurs, de ce que devraient être l’humain et sa société, la plupart des marcheurs s’accorderaient bien plus facilement entre eux.

Atlas désire proposer des valeurs, des alternatives possibles à cette marche commune. Ces innovations doivent être testées, être mise à l’épreuve afin de déterminer ce qu’elles peuvent nous apporter. Nous devons commencer par une innovation, l’utiliser un moment, puis l’améliorer lorsqu’elle perd son utilité, et surtout, s’autoriser à faire marche arrière en cas de mauvaise décision.

L’Eden dissipé, l’Atlantide perdue, les paradis ne sont devenus que les vestiges d’autres mondes. Mais notre idylle, tout utopique qu’il paraît, est déjà là, il suffit de le penser.

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